DU "BAISÉ RENDU"
DE WATTEAU / MARKS
À "CORTÈGE" DE VERLAINE :
RECHERCHE D’UN ITINÉRAIRE.
Aux sources
littéraires possibles de "Cortège", précédemment évoquées (les Goncourt,
Voltaire, Restif de la Bretonne…), on peut, comme le suggère Jacques Robichez,
ajouter un poème de jeunesse d'Alphonse Daudet, intitulé "Dessus de
porte" (titre pas si lointain de "Trumeau", premier titre de
"Mandoline" et nous orientant vers une lecture
"iconographique" du poème). Je ne citerai que les trois dernières
strophes, assez proches, on en jugera, de "Cortège" et d'autres
poèmes de Fêtes galantes, pour ce qui
est de l'atmosphère et de certains détails même :
Les
marquises ébriolées,
Au
bras d'un abbé de salon,
Font
sur le sable des allées,
Craquer
leurs mules à talons ;
Des négrillons, marchant derrière,
Portent la robe et
l'éventail,
Ou,
sur l'herbe de la clairière,
Disposent
des flacons d'émail ;
La
brume gaze, léger voile,
Les
derniers plans de ce tableau ;
Enfin,
dans un coin de la toile,
Le grand maître a
signé Watteau.
Quelle toile à
l'origine de ce texte ? C'est une question qu'on peut se poser, comme on se la
posera maintenant pour "Cortège".
Pour ce faire
nous partirons du commentaire que J.- H. Bornecque propose du poème dans son
ouvrage Lumières sur les Fêtes galantes
de Verlaine [14]:
Il est [ce poème], à un détail près, la transcription
colorée de l'eau forte 28 du recueil de Dinaux, intitulé Le Baisé rendu. Le négrillon attentif et libidineux est là, soulevant la robe ; et,
si le singe de la gravure est immobile, son petit museau malin demeure, comme
dans le poème verlainien, tourné vers sa belle maîtresse.
[Cliquer sur l’image ci-dessous pour
l’agrandir]
Ex. 8 William Marks, Le Baisé rendu, d'après Watteau, 1850, © BNF de Paris. |
La parenté entre
la gravure de Marks d'après Watteau, évoquée par Bornecque et reproduite ci-dessus,
et le poème de Verlaine est, de fait, troublante... jusqu'à un certain point.
Le problème, c'est que M. Bornecque se méprend, abusé qu'il est peut-être
par le poème de Verlaine qu'il voudrait tant voir "coïncider" avec
la gravure. Point de négrillon (au sens de "petit Noir", petit enfant
noir) mais un domestique de couleur, un Noir toutefois, selon toute vraisemblance,
qui semble plutôt un homme mûr, et dont il est bien difficile
de voir le regard (je me suis donné la peine de consulter moi-même l'In 4°
original !). Il n'y a de concupiscence que dans le poème. Quant à l'animal
qui se trouve assis en bas à droite, il est douteux que ce soit un singe.
On pense plutôt à un ours, plus probablement à un chien, ce qui n'aurait rien
d'étonnant chez Watteau, inspirateur de la gravure selon Marks, qui distribue
le motif dans nombre de ses toiles (cf. les articles de Le Coat et Scheffer
pour la symbolique du chien) [15]. Je ne les énumérerai pas toutes et je renvoie le
lecteur curieux au Watteau de la
collection Tout l'œuvre peint (Flammarion).
Retenons-en L'Atelier
de Gersaint (planches LX-LXI) ou Les
Charmes de la vie (planches XII-XIII), offrant toutes deux
la particularité de mettre en scène le même chien. Selon les commentateurs,
ce dernier est tout occupé à sa toilette intime, comme dans cette autre toile
intitulée Les
Bergers (planche XVII), ou à se chercher les puces.
Les amateurs d'art
savent que ce chien est tout droit sorti du Couronnement
de Marie de Médicis de Rubens, qu'on peut admirer au Louvre
(motif réutilisé en sens inverse, ce qui suppose un passage par la gravure).
Citation-hommage d'un peintre à un autre peintre [16].
[Accès au tableau de Rubens et à deux tableaux de Watteau, cités ci-dessus, pour comparaison]
Il est curieux de
constater que Jacques Robichez, qui conteste la source iconographique, ne prend
même pas le soin d'interroger la gravure ; tout en se démarquant de son
illustre collègue, il persiste à parler
du singe :
A vrai dire, c'est beaucoup plus qu'un détail qui
distingue les deux œuvres. L'eau forte [...] comporte trois personnages qui ne
se trouvent pas chez Verlaine et les attitudes de la dame, du négrillon, du
singe [sic] sont toutes différentes [17].
Parmi les tableaux
évoqués ci-dessus, arrêtons-nous aux Charmes de la vie.
Ex. 9 A. Watteau, Les Charmes de la vie, Londres, © Wallace Collection. |
Ce tableau qui
reprend, comme on le sait, le Prélude au concert, offre de surprenantes
analogies avec Le Baisé rendu.
Les Charmes de la vie et Le Baisé rendu
font tous deux penser à une scène de théâtre sur laquelle évolueraient des
personnages (cf. Tomlinson pour l'influence du théâtre [18]). Tous deux ouvrent sur un parc
(décor ?), tous deux ont cette bâtisse à gauche manifestée par des piliers
très caractéristiques qu'on retrouve, du reste, dans d'autres tableaux de
Watteau (influence de Rubens : Le Jardin
d'amour). Voir aussi les colonnes annelées des Plaisirs
du bal.
Ex. 10 Rubens, Le Jardin d'amour, Madrid, © Prado |
Et les
similitudes ne s'arrêtent pas là…
Considérons à
nouveau Le Baisé rendu. On repère
d'abord, à gauche, un premier "groupe" (A) constitué d'un gentilhomme
appuyant son coude sur un fauteuil posé à même le carrelage de la terrasse. Au
centre et au second plan, un autre "groupe" (B) constitué d'une belle
à l'éventail recevant, semble-t-il, un baiser de son galant, tandis que la traîne
de sa robe sophistiquée est tenue par un serviteur noir au turban, dans le
regard duquel il est décidément bien difficile de lire de la concupiscence. A
droite, en bas, un chien qui regarde manifestement la scène, assis près d'un
petit tabouret sur lequel sont posés un panier et une étoffe (C). Si nous
revenons à gauche, nous pouvons en outre distinguer un autre personnage, une
femme (créole ?) qui, à première vue, peut échapper et qui se penche entre
deux piliers : elle aussi est témoin. Quatre paires d'yeux renvoient à la scène
centrale qui donne son titre à la gravure.
Dans Les Charmes de la vie on peut aussi repérer
trois "groupes". L'un à gauche, constitué de six personnages et
d'un petit chien (A). Un homme debout - il s'agit d'un ami de Watteau : Vleughels
- élégamment vêtu, accoudé au fauteuil sur lequel est assise une blonde jeune
femme jouant - ou bien s'apprêtant à jouer - de la guitare, tandis que deux
jeunes gens conversent à ses côtés - ne semblant s'occuper que d'eux-mêmes
- ; deux fillettes dont la plus jeune s'amuse avec un petit chien qui semble
distraire la guitariste. Sur un petit tabouret repose un violoncelle et son
archet enfilé dans les cordes : on suppose qu'il est l'instrument de l'un
des personnages du groupe, sans doute de l'homme debout, comme l'ont prétendu
certains commentateurs [19] ; un livre
de musique est à terre. Souscrirons-nous à l'interprétation de Mirimonde ironisant
sur la légendaire difficulté du joueur d'archiluth à accorder son instrument
? Cela aurait certes l'avantage d'expliquer l'indifférence de la majeure partie
des assistants, à l'exception de l'homme debout, possiblement préposé au violoncelle,
ayant prêté pour un temps son siège afin de faciliter la tâche à son collègue.
Le tabouret sur lequel ce dernier a posé le pied sert d'ailleurs de "transition"
entre le "groupe" qu'on vient de détailler et le groupe central
(B) où l'on retrouve, comme dans Le Baisé rendu, un "couple".
Mais cette fois il s'agit d'un musicien accordant son théorbe au seuil du
concert qui va être donné et dont les personnes qui peuplent ici le parc,
souvent appariées, sont de potentiels auditeurs. Quant au chien, il pourra
être associé à ce couple central du musicien et de son instrument, à moins
qu'on ne préfère le lier au troisième "groupe" (C) situé à droite,
constitué par un petit Noir ( = négrillon) occupé à se saisir d'une bouteille
de vin (influence de Véronèse ?) qu'on a gardée au frais dans un récipient
de cuivre
[Accès aux Noces de
Cana de Véronèse]. Petit serviteur - "chien fidèle"
lui aussi - qui n'a d'yeux, semble-t-il, que pour ses belles maîtresses. Regard
libidineux ? Certes non. Verlaine a-t-il vu ce tableau ? Difficile de l'établir [20]. Si négrillon
il y a, c'est plutôt dans cette toile que dans la gravure de Marks. C'est
ce même négrillon qu'on retrouve dans une autre toile de Watteau, intitulée
Coquettes, conservé à l’Ermitage
de Saint-Petersbourg (planche XXIV du Tout l'œuvre peint de Watteau, "Les Classiques de l'Art",
Flammarion) [21].
Ex. 11 Watteau, Les Coquettes,
Saint-Petersbourg, © Musée de l'Ermitage. |
Détail du négrillon
dans
Les Charmes de la vie. |
Bien d'autres
"échos" entre Le Baisé rendu
et Les Charmes de la vie peuvent être
repérés. N'est-ce pas le même tabouret, qu'on imagine meublant l'atelier du
peintre Watteau, au même titre que ce fauteuil ? Autant d'objets et d'éléments
du décor, disposés différemment selon les cas, qui viennent s'ajouter au chien
et au serviteur, présents dans l'une et l'autre œuvres. Mêmes frondaisons
encore, un carrelage dallant la terrasse qui s'ouvre sur l'extérieur, et
jusqu'à ce rideau pesant, à gauche, auquel semblent "répondre" les
somptueux habits des musiciens du tableau de la Wallace collection ; et aussi
cet archet "répondant" à l'épée visible du gentilhomme ; le livre de
musique au pied du violoncelle "répondant" à l'éventail ; le
récipient de cuivre "répondant" encore à cette sorte de panier
disposé sur le tabouret.
[Accès
au document récapitulatif de l’étude comparée des deux œuvres]
Si l'on retient
la thèse de la source iconographique de "Cortège", un
"détour" par Les Charmes de la
vie paraît donc nécessaire pour justifier la présence du négrillon (= petit
Noir) dans le poème. Nous venons de montrer par ailleurs les surprenants
"échos" qui rendent possible la "superposition" du tableau
de la Wallace collection à la gravure de Marks d'après Watteau, tant pour la
reprise de certains motifs que pour la gestion de l'espace. Mais rien
n'explique, pour l'instant, la présence du singe, si ce n'est la possible
distraction du poète feuilletant le recueil de gravures - M. Bornecque s'est
bien trompé, lui ! -, ou, mieux encore, un "détour" d'ordre
métaphorique. Tous ces "admirateurs" de la belle dans Le Baisé rendu, le théorbiste et le négrillon
des Charmes de la vie, ne sont-ils
pas, en effet, dans la cour qu'ils font aux dames, autant de singes savants ? Ce serait là une façon
de discréditer les badinages, les "propos fades", apanage d'amours
sans lendemain. C'est là une piste, surtout si l'on veut bien se référer au
dernier quatrain du poème qui semble vouloir associer, dans le groupe nominal
"animaux familiers", singe et négrillon.
J'ai bien sûr recherché
le tableau de Watteau qui serait à l'origine, si l'on en croit Marks, de sa
gravure. Un jour que je flânais du côté du Marais, à Paris, je suis entré
dans un merveilleux petit musée qui s'appelle le Musée Cognacq-Jay. Et là,
ô surprise, voici que j'ai découvert une toile en tous points comparable à
la gravure de Marks, intitulé du reste : Le
Baiser rendu.
Ex. 12 D'après Pater
? Le Baiser rendu, Paris, © Musée Cognacq Jay. |
Ce tableau serait
une œuvre d'atelier flamand et une variation d'après un tableau de Jean-Baptiste
Pater (1695-1736) [22] jusqu'ici perdu (on se rappellera que Pater fut le
principal disciple de Watteau, né du reste comme lui à Valenciennes et y ayant
séjourné).
Ex. 13 Illustration
de Fragonard pour les Contes de La Fontaine1795 (cf note23). |
Ex. 14 Deux autres illustrations
anciennes pour le Baiser rendu, s.d. |
Quoi qu'il en soit,
la toile illustre le conte IX de la partie III des Contes et Nouvelles de La Fontaine (1671), intitulé justement Le Baiser rendu. On trouvera ci-dessous
d’autres illustrations du conte.[23]
Il est question dans ce conte d'une histoire galante et champêtre qui narre
les aventures d'un paysan dont un jeune noble courtisait la femme et qui osa
lui rendre la pareille. En voici le texte in
extenso :
Guillot
passait avec sa mariée.
Un
gentilhomme à son gré la trouvant :
"Qui
t'a, dit-il, donné telle épousée ?
Que
je la baise, à la charge d'autant.
-
Bien volontiers, dit Guillot à l'instant :
Elle
est, Monsieur, fort à votre service."
Le
Monsieur donc fait alors son office
En
appuyant. Perronnelle en rougit.
Femme
à son tour ; à Guillot il permit
Même
faveur. Guillot tout plein de zèle :
"Puisque
Monsieur, dit-il, est si fidèle,
J'ai
grand regret, et je suis bien fâché
Qu'ayant
baisé seulement Perronnelle,
Il
n'ait encore avec elle couché.
Verlaine a-t-il
pu voir, en plus de la gravure de Marks, ce tableau anonyme ? Rien ne permet
à ce jour de l'affirmer. L'enquête est en cours. L'analogie avec Les Charmes de la vie saute encore plus
aux yeux dès lors qu’on met en vis à vis les deux huiles. Il est plus aisé
de comparer ce qui est comparable.
Mais, jusqu'ici,
me direz-vous, point de singe, n'en déplaise à Bornecque et à Robichez. La
toile Pater (ou de Watteau ?), plus lisible sans doute que la gravure de
Marks, est à ce titre sans équivoque
Aussi ferons-nous
un autre détour. Subsiste une autre source picturale possible, jusqu'à ce jour
jamais envisagée par les commentateurs.
L'on sait que Watteau
a peint aussi, à l'instar de certains illustres contemporains, ce qu'on appelle
des "singeries". On en connaît au moins quatre : Les Singes de Mars, Singerie (signalé par les Goncourt et vendu à Dreux en 1862), La Peinture et son pendant, actuellement
conservé au musée des Beaux Arts d'Orléans : La Sculpture ou Le Singe sculpteur
[24], représentant un singe
- auquel le peintre se serait identifié - ébauchant un buste de marbre (planche
VIII du Watteau déjà signalé).
Ex. 17 Watteau, Le Singe
sculpteur, 1710 ? Orléans, © Musée des Beaux-Arts. |
Ce petit tableau
ovale de Watteau, d'environ 23 centimètres de haut, mérite une particulière
attention. Verlaine le connaissait-il [25] ? Là encore, mystère. Nous n'avons pu, jusqu'ici,
arriver à des certitudes. On en connaît également quelques gravures
[26]. Les
choses sont tout de même troublantes. Qu'on en juge. Verlaine écrit dans
"Cortège" : "Un singe en veste de brocart"... Point de
brocart, certes, dans notre portrait, mais le singe sculpteur porte bien une
veste. Sa veste est rouge, comme le vêtement de l'homme élégant des Charmes de la vie, et Watteau souligne
dans sa petite toile l'œil globuleux et saillant du singe, en le rehaussant de
rouge (possible retouche postérieure et apocryphe, toutefois). L'œil est
orienté vers la gorge de la Vénus que le burin cisèle sous les coups du
maillet. La gorge de cette Vénus de marbre qui détourne pudiquement - ou par
indifférence - son regard, n'est-elle pas celle-là même qu'évoque Verlaine dans
son poème :
"Le
singe ne perd pas des yeux
La gorge blanche de la dame..." ?
Ex 18, Le Singe Sculpteur
(détail)
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[14] p. 159.
[15] Gérard Le Coat, "Watteau et l’imaginaire social : la
représentation animale comme étude de cas", in Antoine Watteau
(1684-1721), le peintre, son temps et sa légende, CNRS, éd.
Champion/Slatkine, 1987. Jean-Louis Scheffer, "Visible et thématique chez
Watteau", in Médiations n° 5, 1963, p. 37-56.
[16] Ce même chien inspirera d'autres peintes des fêtes galantes, tel
Lancret dans un tableau conservé à Berlin.
[17] Oeuvres poétiques de Verlaine, Classiques Garnier, 1969, p. 559
[18] La fête galante : Watteau et Marivaux, Droz, 1981.
[19] Cf. Tout l'œuvre peint de Watteau,
p. 117.
[20] Le tableau fut acheté par Lord Hertford en 1856 avant d'entrer dans la
collection Wallace en 1872 ; avant le premier voyage du poète en Angleterre (septembre
1872), il se trouvait à Paris (vente Grand Pré de 1809). Le tableau a en tout
cas été gravé pour le recueil de de Jullienne. Les Goncourt en possédaient une
gravure (cf. Catalogue raisonné de
l'œuvre de Watteau, 1875, p. 110).
[21] On connaît en
outre, de Watteau, plusieurs études de "têtes de nègres" conservées
au Louvre.
[22] Dont on connaît par ailleurs des copies
de toiles de Watteau, notamment une copie des Plaisirs
du bal (conservée dans la Wallace Collection de Londres.)
[23] Pater a
participé, avec plusieurs autres artistes à l'illustration des Contes de La Fontaine. Il existerait un
pendant intitulé Le Baiser donné,
attesté dans des catalogues de vente. Des gravures en sens inverse ont été
réalisées par Filloeul. On signale par ailleurs que les deux tableaux feront un
séjour à Cirey dans l'appartement de Madame du Châtelet (cf. Madame de
Graffigny, Vie privée de Voltaire et de
Madame du Châtelet pendant un séjour de six mois à Cirey, Paris, 1820, p.
19).
Si l’on se reporte aux illustrations que proposa Fragonard, en 1795,
notamment pour Le Baiser (gravure
reproduite dans les œuvres complètes
de La Fontaine, collection "l'Intégrale", Seuil). Ne voit-on pas une
servante "soulevant" - pas plus haut qu'il ne faut, il est vrai -
"la robe de la dame", dame qui reçoit d'un galant un fougueux baiser,
tandis qu'à droite de la gravure, l'on distingue un escalier par lequel une
autre dame "va" ? Verlaine aura-t-il eu aussi connaissance de
cette édition illustrée des Contes et
nouvelles de La Fontaine ? Nous n'avons pu, pour l'heure, le vérifier.
[24] Cf. également les tableaux de Chardin conservés au Louvre, notamment Le
Singe peintre (qui offre quelque parenté avec le tableau de
Watteau), et Le Singe antiquaire.
[25] Tableau entré au musée des Beaux-Arts d'Orléans en 1828, selon
certaines sources.
[26] Singe sculpteur, d’après Watteau, de John Romney (c. 1786-1863), 17,7 x 12,8. Cf. aussi
Caylus, Desplaces…